Les principes du Dada Dada est un mouvement qui donne la priorité à l’extravagance, et renie toute logique et toute règle.
Il se moque des convenances, des us et coutumes, et se veut irrespectueux des vestiges du passé.
La langue française est aussi malmenée : les dadaistes aiment le lyrisme.
Au niveau de l’expression artistique, la « règle » est qu’il n’y en a pas : l’art s’exprime à travers n’importe quel matériau, et de n’importe quelle manière en générale, laissant libre cours à la créativité des artistes.
La création de Dada En 1916, alors que la Première Guerre Mondiale bat son plein, à Zurich, quelques artistes, Hugo Ball, Jean Arp, Marcel Janco, Sophie Taeuber – Arp et Tristan Tzara, créent Dada.
Tout débute par la création d’un café littéraire.
Plusieurs versions sont données quant à l’origine du nom Dada.
La plus courante est qu’un dictionnaire fut ouvert, qu’un coupe-papier fut planté, et que le nom sous la lame était « dada« .
Aucun leader ne sera désigné, tous les membres de ce mouvement en seront.
Des « foyers » Dada se développent dans le monde entier : Zurich, Berlin, New York, Paris; le mouvement dada se répend partout, comme pour faire un pied de nez à la rigueur de la Guerre.
Les membres de Dada De nombreux artistes ont rejoints le mouvements; parmi eux, des peintres, des musiciens, des écrivains, des cinéastes, des photographes.
Dada touche tout l’univers artistique.
Les artistes les plus célèbres sont, entre autres, Guillaume Apollinaire, Louis Aragon, Hans et Paul Citroën, ou encore Paul Eluard.
Dada touche aussi à la sensualité, à la sexualité.
En effet, des Dada‘s Girls dansent, parfois masquées, une chorégraphie bien spécifique.
Un cabaret est ouvert à Zurich, là-même où fut créé le mouvement.
Certains artistes choquent l’opinion publique en présentant des nus osés.
Il persiste encore des artistes adeptes de ce mouvement, de cette idéologie, qui présente à leur public des œuvres dans ce sens, comme par exemple Bernard Lavillier et sa « Chanson Dada« .
Laisser un commentaire